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Cadre de vie - Préservons l'identité d'Athis-Mons

Publié mardi 30 septembre 2014 à 12h18.

Archives : cet article date de plus de 6 mois.

Conformément à leurs engagements, vos élus ont déjà engagé des mesures et pris des décisions afin de préserver l’identité de la ville : suppression de projets immobiliers, retour de blason aux armoiries officielles de la commune, acquisition des locaux de la CPAM pour y installer des services de proximité et lancement de la révision du Plan local d'urbanisme (PLU).

Stop au bétonnage

Quartier de Mons

Force est de constater que l’actuel Plan Local d’Urbanisme ne répond plus aux exigences d'aujourd'hui en matière de préservation du cadre de vie. Aussi, afin d'éviter une urbanisation exagérée de notre ville, la municipalité a lancé une révision du Plan Local d'Urbanisme. L’occasion d’une grande concertation avec les habitants et de tout mettre en oeuvre pour préserver notre ville. L'objectif est de redéfinir des règles de construction quartier par quartier et de favoriser une meilleure intégration paysagère des constructions. Il s’agira par ailleurs de se doter de moyens pour lutter contre la pollution visuelle, en améliorant par exemple l'intégration des enseignes dans le paysage urbain et la cohérence des façades. Il s’agira aussi de développer une ville numérique. Le nouveau plan d’urbanisme sera élaboré avec tous les habitants qui le souhaitent, au cours des deux années qui viennent.

D'ici là, les règles arrêtées précédemment s'appliquent. Mais le lancement de la révision permettra dès lors au Maire de s'opposer à des projets qui, par leur ampleur, sur des périmètres définis, seraient contraires à la volonté désormais affichée de protéger Athis-Mons de toute urbanisation excessive.

À cet égard, à l’instar de nombre de maires, Christine Rodier, a déjà annulé le permis de construire d’une opération de 18 logements qui devait s'élever dans un quartier pavillonnaire. « Il était hors de question de laisser se poursuivre cette construction au milieu d'un tissu pavillonnaire, d'autant plus qu'aucun parking n'était prévu. Il est temps d'arrêter d'asphyxier la ville, les habitants sont excédés par ces constructions intensives. D'autres mesures en ce sens suivront », expliquait Christine Rodier. 

Le retour des armoiries historiques

Armoiries historiques de la ville d'Athis-Mons

La première action de Christine Rodier lors de sa prise de fonction était avant tout symbolique de cette volonté de préserver l’identité de la ville : rétablir les armoiries de la commune sur tous les documents officiels, édifices municipaux et autres véhicules de la ville. « L'avoir abandonné, c'était une injure faite à l'histoire de notre ville et de nos anciens. Il est un emblème, il nous raconte. » rappelle alors l'édile.

Le blason a commencé à être en usage à environ l'an 1000. Les chevaliers au combat avaient besoin de marques distinctives pour se reconnaître entre eux. Et comme cette marque fut d'abord placée sur les boucliers et les cottes d'armes, on l'appela « armoiries ». La plupart des villes en Essonne en furent dotées. Le dernier ajustement des armoiries d'Athis-Mons date de 1948. Des feuilles de vigne furent ajoutées pour cercler l'écu et rappeler ainsi le passé vigneron très important de Mons.

Privilégier le patrimoine communal

16 septembre - Signature de l'acte notarié avec la CPAM
16 septembre - Signature de l'acte notarié avec la CPAM

Christine Rodier a signé les actes notariés relatifs à l’acquisition des locaux de la CPAM situé au 3 avenue Aristide Briand. La Ville d’Athis-Mons est donc devenue propriétaire de ce bâtiment de 800 m2 construit dans les années 1960 situé aux abords du centre ville. Initialement propriété d’Athis-Mons, il avait été cédé par la Ville à la CPAM en 1982. C’est donc un juste retour des choses. « Cette acquisition est une opportunité pour notre ville » souligne Madame Le Maire qui rappelle par ailleurs que « plusieurs de nos services sont excentrés dans des locaux pour lesquels nous payons des loyers. Nous avons besoin de ce bâtiment central pour nos services publics de proximité. Et puis, on gagne 4 à 5 ans par rapport à une nouvelle construction ».

Police municipale, salles associatives, services à la population et notamment aux retraités,… autant de projets durables et utiles pour les habitants. Pour la municipalité, il n’était pas envisageable que ces locaux sortent du patrimoine athégien. Enfin, la ville travaille à la réouverture du musée Delta. 2 mirages ont été réimplanté sur le site en septembre. 

Athis-Mons renoue avec sa tradition aéronautique
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