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Bureaux de vote - Derrière le vote, il y a…

Publié mardi 23 mars 2010 à 10h50.

Archives : cet article date de plus de 6 mois.

Cet article fait partie de la newsletter n°33, du 23 mars 2010.

Vous étiez plus de 14 000* à vous déplacer, les 14 et 21 mars derniers dans les écoles, accueils de loisirs, salles municipales qui, pour une journée, se sont reconvertis en bureaux de vote. Un geste simple finalement, qui ne prend que 5 petites minutes dans la journée : on rentre, on présente son identité, on prend un bulletin, direction l'isoloir, le traditionnel « a voté », une signature et hop, c'est bouclé. Oui, voter c'est rapide et en plus fort utile. Pourtant, derrière cet acte facile mais fondamental se cache une lourde mécanique administrative. De la réalisation des listes électorales, à la clôture des bureaux de vote et l'énoncé des résultats, vous saurez tout sur le processus électoral.

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Les 14 et 21 mars derniers, 16 291 Athégiens étaient appelés à élire leurs conseillers régionaux. Télévision, internet, tracts dans la boîtes aux lettres, sur le marché, professions de foi des candidats, difficile d'y échapper. On connaît les candidats, pour le moins, ils sont visibles. Ce que beaucoup ignorent en revanche, c'est tout ce background, la face cachée des élections, tout aussi stressante que celle que nous connaissons parfois. Cette face cachée qui ne s'intéresse pas aux résultats mais davantage aux moyens. C'est cette préparation méticuleuse des élections au sein des services municipaux et préfectoraux en vue d'une très longue journée de vote en perspective que nous allons décortiquer.

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17 bureaux de vote, 34 secrétaires administratifs, 1 bureau centralisateur, 16 291 inscrits à Athis-Mons, 1 liste électorale par commune, 12 listes en lice, 2508 candidats en Ile-de-France, une centaine de procurations établies… une véritable machine bien huilée et orchestrée par les services municipaux fin prêts pour le Jour J.

Il y a ce que vous voyez et ce que vous ne voyez pas à commencer par la préparation et l'élaboration des listes électorales. En amont du vote, les services municipaux effectuent un véritable travail de fourmi : inscriptions sur les listes électorales, radiations (décès, déménagements, etc.), éventuel redécoupage de la carte électorale (ce fut le cas à Athis-Mons en 2008), préparation des listes électorales, envoi de leur carte aux jeunes électeurs…

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14h30, le jour du vote, Monsieur X pénètre dans son bureau de vote. Ce qu'il ignore, c'est que depuis 7h30, le matin-même les secrétaires administratifs (deux par bureau), employés communaux s'affairent à préparer le matériel électoral : disposition des affiches réglementaires, les bulletins de vote, de l'urne, du code électoral, les enveloppes comptées au préalable, etc.

Les secrétaires administratifs sont là pour veiller à la bonne application de la procédure pour chaque électeur qui suit un véritable parcours fléché dès son entrée dans le bureau de vote : contrôle de l'identité (la carte électorale n'est pas obligatoire) et de la présence sur les listes, prise d'une enveloppe et d'au moins deux bulletins, entrée dans l'isoloir, marche arrière, vote et signature. Le moindre faux pas peut ici être fatal tant la tension et l'atmosphère peuvent parfois être pesantes. Le non-respect des règles peut en effet conduire à l'annulation ou la remise en cause des résultats.

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Nos secrétaires administratifs travaillent en lien avec le Président du bureau de vote et les assesseurs. Ces derniers, présents à titre personnel ou politique, et non professionnel, font vivre le processus démocratique. Ce sont généralement des élus ou bien les représentants des candidats.

Et si, dès 13h, vous avez connaissance des premiers chiffres nationaux de participation, c'est tout simplement parce que ceux-ci sont transmis par chaque bureau de vote, 4 fois dans la journée, au bureau centralisateur.

20h, la cloche sonne. Fermeture du bureau de vote. On remballe tout ? Pas encore. Le plus dur et exigeant s'annonce avec un dépouillement qui peut parfois s'éterniser… pour un simple bulletin oublié ou non compté.

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Des scrutateurs, citoyens intéressés par la vie locale, viennent alors prêter main forte à nos secrétaires administratifs et répartir le comptage entre trois tables de dépouillement. Une personne ouvre le bulletin, une autre annonce et les deux dernières comptent. Une fois les résultats corrects validés, ceux-ci doivent être enregistrés sous procès verbal puis transmis au bureau centralisateur de la commune.

Une longue, très longue journée de plus de 15 heures s'achève donc pour nos secrétaires administratifs, présidents et assesseurs de bureaux de vote. Et au fait, le résultat final, ça donne quoi ?

Inscriptions sur les listes électorales ou infos complémentaires au 01 69 54 54 54.

* 6 809 au 1er tour (résultats), 7 485 au 2e (résultats)

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